Myrina
MYRINA
La fraîcheur de l’église contrastait avec le dehors,
Le soleil brûlait cette île de Méditerranée.
Debout dans la nef, le regard flottant sur les ors
Des vitraux, des sculptures, de tous ces chandeliers,
Appuyé sur un prie-dieu, j’attendais le cortège,
Et dans les bancs s’échangeaient des regards discrets,
Quelques commentaires et des clins d’œil complices,
Que moi, homme du Nord, ne comprendrai jamais.
Dans les vapeurs des cierges, la voila enfin
A la fois majestueuse, humble et superbe.
Pour elle s’élancent cantiques et refrains.
Alors je m’approche et dépose, bouleversé,
Dans ses mains, sur sa robe blanche : une rose.
Trop tard pour l’épouser, Hadès m’a devancé.
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