Kamijarvi
KAMIJARVI
Le vent se lève, et les loups se font entendre ;
La tempête s’acharne sur cette steppe désolée
Qu’aucun soleil ne pourra réchauffer,
Tandis que le renne poursuivi par les hommes
Tente désespérément de fuir ; alors de son poids fait fendre
La glace du lac, qui chaque jour se reforme.
Dans ces étendues gelées
Le seul bien que l’hiver ne peut vous prendre
C’est uniquement la liberté ;
Mais sans vous battre vous ne pouvez la défendre.
C’est ainsi que l’on vit ici, accablés par le froid
Et par les mercenaires de sanguinaires rois.
Le jour de la défaite, leur secours sera le fjord ;
Car refusant de se soumettre, de s’agenouiller
Devant quelque prince d’Oslo ou de Novgorod
C’est dans ces précipices, pour la liberté, qu’ils iront se jeter.
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