Bhagalpur
BHAGALPUR
Me voici donc à tes pieds, fière cité,
Toi qui maintes fois par le fer et le feu
Fus ruinée, pillée, incendiée, presque oubliée,
Parce qu’on se disputait l’honneur de tes yeux.
Et voilà qu’après tant de mots, tant de lignes
Je te découvre enfin et ne reconnais que ruines.
Mais qu’es tu donc devenue ?
Est-ce la cupidité des hommes ou ton orgueil qui t’aurait perdue ?
Me voici au bout de la route,
Et ne trouvant pas la Vérité
Je ne peux que m’abandonner au doute
Celui dont j’ai voulu me débarrasser,
Retrouve mon cœur et s’évertue à le consumer,
Précipitant avec lui mon âme dans le plus noir des brasiers.
Que faire ? Que penser ?
Pourquoi rechercher le meilleur, l’Absolu,
Puisque l’on sait qu’il n’existe plus.
L’issue de ma quête ma totalement désarçonné,
Et chevauchant la monture de ma certitude
Me voilà donc marchant dans le désert de l’Illusion…
Mais toutefois m’a procuré une bonne habitude :
Dire que toute réponse appelle une question.
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