La Terre du Milieu
Osgiliath
Osgiliath
Baignée par les eaux du puissant fleuve Anduin
Sur les rives fertiles de champs verts et blonds,
S’élève une cité au génie fécond :
Osgiliath, régie par de puissants souverains.
Ses hautes, puissantes murailles de pierres
Abritent peuples et nobles en leurs palais
Ses tours d’argents de vaillants soldats aux aguets
Des dangers, des orcs, des gobelins qui errent.
Blanche Osgiliath, la cité des rois du Gondor
Dont le cœur est l’héritage de Valinor,
Du royaume des Hommes, jadis englouti :
L’Arbre blanc, symbole de cette royauté
Toujours s’élevant, résistant face à l’honni ;
Au grand Oeil flamboyant, au Mordor éveillé
Ruines elfiques
"Non sans raison tombent les feuilles de Lorien..."
Un nouveau décor, et une nouvelle incursion en Terres du Milieu...
Un décor que j'ai imaginé comme les ruines d'une tour ou d'une pièce d'un château elfique : des restes de murs, une fenêtre et de la végétation, une pousse de mallorn ?
Au départ les dimensions étaient au sol de 20 cm de largeur pour 15 cm de profondeur, un mur dans le fond du décor d'une hauteur de 20 cm.
Quelques croquis et réflexions plus tard, j'en étais arrivé à la conclusion que je devais revenir à une base carrée de 15 cm de côté, ainsi que sur la présence d'un autre morceau de mur. J'ajoute à cela des fioritures de sculpture, la présence ou non d'un vitrail... Bref, pour un premier essai de décor de ce type, je suis revenu à des dimensions plus petites afin de mettre en place de nouvelles techniques plus facilement sans me perdre comme cela a pu m'arriver sur d'autres pièces...
Structure en blocs :
De ma première idée, ayant déjà découpé les blocs, je n'ai gardé que le mur du fond et sa fenêtre déjà découpée. Le tracé visible sur la plaque du fond, préfigure la forme générale que nous verrons au moment de la phase de sculpture.
La découpe de la structure de base est terminée.
Des tracés ont été réalisés pour placer en bas du mur une frise décorative et les tracés supérieurs indiquent la place de briques qui seront ajoutées.
Phase de sculptures :
Deux éléments à sculpter : le bâtiment en ruine et un arbre, un mallorn.
Première tentative de sculpture d'arbre à l'aide d'une ossature de fils de fer, recouverte ensuite d'une pâte durcissant à l'air.
L'ensemble de la structure a été sculptée, il n'y a aucune face brute. Sur la structure en blocs, j'ai collé des facettes/briques de différentes épaisseurs. Sur la partie inférieure des murs, des plaques plus grosses texturées.
Pour l'intérieur, les mêmes briques qu'à l'extérieur, mais j'ai ajouté une frise d'entrelacs celtiques en respectant la règle des noeuds celtes et du "dessus/dessous.
Au sol, des dalles carrées s'insérant entre des motifs de cercles celtiques entremêlés : trois cercles représentant les trois anneaux des Elfes et un plus grand anneau que l'on devine (le maître anneau de Sauron).
Pour rappel, lorsque les anneaux furent forgés (9 pour les Hommes, 7 pour les Nains et 3 pour les Elfes) Sauron forgea un maître anneau pour soumettre tous les autres à son commandement, ceux des Elfes furent cachés et Sauron ne put jamais les dominer.
Phase de peinture/fin :
Pour les couleurs des différentes briques, j'ai opté pour des teintes roses, oranges, brunes, brique. La frise d'entrelacs alterne l'argent et l'or.
Les trois cercles entremêlés représentant les trois anneaux elfiques sont rouge (Narya l'anneau de feu, l'anneau de Cirdan, puis de Gandalf), bleu (Vilya l'anneau de l'air, porté par Gil-Galad puis par Elrond) et argent (Nenya l'anneau de l'eau porté par Galadriel).
Il reste également une portion du grand anneau de Sauron, de couleur doré.
Le mallorn :
Son tronc a d'abord été peint de manière uniforme en gris, puis deux brossages à sec (un gris, puis un blanc). Les feuilles sont de la même teinte (jaune doré) mais deux papiers différents ont été utilisés (un papier kraft, un papier blanc).
Pour terminer, un peu de flocage et mousses diverses.
L'assaut
L’assaut
Les hideuses et noires légions s’avancent
Sous les obscures nuées au ciel assemblées
Que le grand Œil vomit du Mordor, enflammé :
Cris, crocs et lames, vagues de malfaisances.
Sous les hauts murs de la cité blanche assiégée
Des rangs ténébreux vocifèrent et hurlent
Leur haine des Hommes, détruisent et brûlent
Murailles, portes, tours, assoiffés de revanche.
De l’Ouest pourtant un lumineux espoir renait
Sauron redoute que l’épée qui le blessait
A nouveau ne soit portée par un héritier
Des rois antiques. S’embrase la forge elfique
Ressoudant les éclats de celle crue brisée,
Qui sera brandie par un seigneur héroïque.
Le Magicien Blanc
Le Magicien Blanc
Il y a un domaine au sud des Monts brumeux
Edifié par Numénor aux temps anciens,
Un vaste cercle de pierre aux jardins nombreux,
Duquel s’élève une aiguille noire, une tour
Indestructible aux sombres flancs lisses et froids,
Vestige des rois de l’Ouest aux riches atours.
Ici s’est établi, en cet antique lieu
Le plus sage des vénérables Istari :
Saroumane le Blanc, aux conseils judicieux,
Assistant et guidant les seigneurs et les rois,
Dont les paroles toujours pleines de mesure
Sur tous les autres mages ont force de loi.
Il parle avec Sylvebarbe sous le couvert
Des verts feuillages de Fangorn, avec les Elfes
Sous les arches d’Imladris, dans les clairières
De l’Isengard, Gandalf le Gris à ses côtés,
Dans les si hautes salles de pierre et de bois
Dans l’ombre des rois mortels aux trônes dorés.
Le Destin des fils d'Eorl
Le Destin des fils d’Eorl
Voici le domaine d’opulentes plaines,
Où prospèrent de magnifiques destriers,
Landes battues par le vent, mais que l’Isen baigne.
Son cœur est un vert joyau de fertiles prés,
Bordant les flancs des froides Montagnes Blanches
Et Fangorn l’antique forêt aux vivantes branches.
Son âme est le château doré de Méduseld.
Havre resplendissant d’un éclat irréel
Sous les monts couronnés de neiges éternelles.
C’est à travers les vastes et vertes prairies
Que s’élancent de très vaillantes chevauchées
Dont les arcs, les épées et les cœurs endurcis,
De blonds et farouches cavaliers et lanciers,
Ont brisé de l’Isengard les furieux assauts :
Les Rohirrims, du Gondor alliers et vassaux.
Le Mordor effondré, s’élève le Rohan
D’immaculées et délicates fleurs couronnent
Les tertres de Théoden et des rois d’antan,
Les terres ensemencées des récoltes donnent
Et la noirceur du deuil et du déclin cède
Le pas à la lumière d’une gloire nouvelle.
Les bourgs renaissent et la Passe du Rohan
S’orne de forteresses, d’Orthanc, les gardiennes,
Tandis qu’Edoras se renforce, cœur battant
Du fief du roi Eomer, fait désormais sienne
D’Emnet, les si vastes étendues herbeuses,
La paisible Entwäsh et ses courbes sinueuses.
Et dans cette région «d’Entre les Fleuves» aux
Lisières des trois grandes forêts, et que borne
Le grand et puissant Anduin, s’élancent tréteaux,
Arches de pierres ou délicates colonnes :
Une nouvelle alliance s’y bâtit, s’y scelle
Entre fils d’Eorl, sujets de Galadriel,
De Thranduil, d’Elrond, sur cette terre restés,
Entre la bannière à la monture cabrée
Et celles de feuilles ou d’étoiles brodées.